Deux employés (et « d'autres personnes ») de Square-Enix ont été arrêtés hier pour avoir commis un délit d'initiés, ce qui est un bien joli ensemble de mots pour décrire le fait de miser en Bourse sur une entreprise grâce à des informations qui ne sont pas connues du public. Par exemple, en l'occurrence, acheter 320 000 euros d'actions de la société Aiming parce que le studio va développer le prochain jeu Dragon Quest, ce qui, forcément, fera bondir l'action, alors que personne en dehors de Square-Enix n'est au courant. Enfin maintenant si, tout le monde est au courant, mais pas au moment où les actions ont été achetées, ce qui est, donc, illégal, au Japon comme ailleurs. Que retenir de toute cette histoire ? Qu'au Japon, les délinquants financiers sont arrêtés, alors qu'en Occident, on aurait salué leur esprit d'initiative avec un poste dans l'administration. « Différance de mentaliter, san doute »... À méditer. N.M.Â
Des lits d’initiés
Deux employés (et « d'autres personnes ») de Square-Enix ont été arrêtés hier pour avoir commis un délit d'initiés, ce qui est un bien joli ensemble de mots pour décrire le fait de miser en Bourse sur une entreprise grâce à des informations qui ne sont pas connues du public. Par exemple, en l'occurrence, acheter 320 000 euros d'actions de la société Aiming parce que le studio va développer le prochain jeu Dragon Quest, ce qui, forcément, fera bondir l'action, alors que personne en dehors de Square-Enix n'est au courant. Enfin maintenant si, tout le monde est au courant, mais pas au moment où les actions ont été achetées, ce qui est, donc, illégal, au Japon comme ailleurs. Que retenir de toute cette histoire ? Qu'au Japon, les délinquants financiers sont arrêtés, alors qu'en Occident, on aurait salué leur esprit d'initiative avec un poste dans l'administration. « Différance de mentaliter, san doute »... À méditer. N.M.Â