vendredi 20 juin 2025
DossiersPC

Preview d’ExoColony: Planet Survival

J'ai eu la chance de mettre les mains sur ExoColony: Planet Survival pendant sa phase d’accès anticipé sur Steam. Développé par Simplemole, un petit studio tchèque, ce jeu sortira officiellement le 2 juin 2025, soit dans quelques jours à peine ! Après plusieurs heures passées à coloniser une planète hostile, voici mes impressions sur ce titre qui promet une aventure spatiale immersive et stratégique. Spoiler : il y a du potentiel, mais aussi quelques défis à relever.

Premiers pas sur une planète hostile

Quand j’ai lancé ExoColony pour la première fois, j’ai été directement plongé dans une ambiance de science-fiction pure. Le jeu commence dans des cavernes sombres et oppressantes sur une planète extraterrestre. Mon groupe de colons, une poignée de survivants, doit transformer cet enfer en un endroit habitable pour l’humanité. L’idée est ambitieuse : on parle de terraformer une planète entière, de gérer des générations de colons, et de survivre avec des ressources limitées. Rien que ça !

Les premières minutes sont un peu déroutantes. L’interface est claire, mais il y a beaucoup de choses à assimiler d’un coup : extraire des minerais, produire de l’eau, cultiver de la nourriture, gérer l’oxygène… J’ai vite compris que tout est interconnecté. Par exemple, pour avoir de l’eau, il faut faire fondre de la glace, mais pour ça, il faut de l’énergie, et pour l’énergie, il faut des ressources. Si on ne planifie pas bien, on se retrouve vite coincé, avec des colons qui meurent de faim ou d’asphyxie. J’ai perdu ma première colonie en moins d’une heure… Oups !

Ce que j’ai aimé

Une fois passé le choc initial, j’ai vraiment accroché à plusieurs aspects du jeu :

  • L’immersion dans la survie : Le système de gestion des ressources est hyper détaillé. Rien ne se perd, tout se recycle. J’ai trouvé ça super satisfaisant de transformer un sol stérile en terre fertile pour cultiver de la nourriture, ou de purifier de l’eau usée pour la réutiliser. Ça donne un vrai sentiment de progression.
  • Les générations de colons : C’est un des points qui m’a le plus marqué. Tes colons naissent, grandissent, travaillent, et finissent par mourir. J’ai adoré voir ma colonie évoluer sur plusieurs générations. Par contre, il faut bien gérer leur moral et leur éducation, sinon ils deviennent inefficaces ou se rebellent. J’ai eu un vieux colon qui refusait de travailler parce qu’il n’avait pas assez de nourriture variée… J’ai trouvé ça à la fois frustrant et hyper réaliste !
  • La terraformation : Pouvoir modifier la planète, c’est génial. J’ai passé des heures à essayer de stabiliser l’atmosphère en convertissant du CO2 en oxygène, et à gérer la température pour rendre la surface habitable. C’est un vrai défi, mais tellement gratifiant quand on y arrive.
  • L’esthétique : Le style 2D est simple mais efficace. Les cavernes, les machines, et les paysages extraterrestres ont une vraie vibe SF. Et la bande-son, discrète mais immersive, m’a bien mis dans l’ambiance.

Ce qui m’a frustré

Cela dit, tout n’est pas parfait, et j’espère que certains points seront peaufinés avant la sortie officielle :

  • La courbe d’apprentissage : C’est raide, vraiment raide. J’ai galéré à comprendre comment équilibrer mes ressources au début. Par exemple, je me suis retrouvé avec des entrepôts pleins de terre inutile alors que je manquais cruellement d’oxygène. Il manque peut-être un tutoriel plus poussé pour guider les nouveaux joueurs.
  • Quelques bugs et équilibrages : J’ai rencontré des bugs mineurs, comme des colons qui se coinçaient dans des chemins ou des productions qui s’arrêtaient sans raison. J’ai aussi trouvé que certaines mécaniques, comme la gestion de la température, étaient trop punitives. À un moment, ma colonie a failli être anéantie à cause d’une vague de froid que je n’arrivais pas à contrer, même avec des technologies avancées.
  • Le rythme : Le jeu peut être un peu lent par moments, surtout au début. Il faut beaucoup de patience pour débloquer les technologies qui facilitent la vie. J’ai parfois eu l’impression de passer plus de temps à attendre que mes colons produisent des ressources qu’à vraiment avancer.

Dernières améliorations et attentes pour la sortie

J’ai suivi les mises à jour sur Discord et les forums Steam, et Simplemole semble vraiment à l’écoute. Les dernières versions (0.63 à 0.66) ont corrigé pas mal de problèmes, comme le pathfinding des colons ou l’ajout de nouvelles langues (j’ai vu qu’ils ont ajouté le russe et le japonais, ce qui est cool pour l’accessibilité). Ils ont aussi introduit des mutations pour les colons, ce qui ajoute une couche de complexité intéressante, mais j’ai l’impression que cette mécanique est encore un peu brute.

Pour la sortie officielle le 2 juin, j’espère qu’ils vont encore affiner l’équilibrage, notamment sur la gestion des ressources critiques comme l’eau et l’oxygène. Un meilleur équilibrage des défis environnementaux (température, pollution) rendrait l’expérience plus fluide. J’aimerais aussi voir plus de contenu pour le late-game, car une fois qu’on a terraformé une bonne partie de la planète, ça peut devenir un peu répétitif.

Verdict (pour l’instant)

Pour résumer, ExoColony: Planet Survival est un jeu qui a un énorme potentiel pour les fans de gestion et de survival. L’idée de terraformer une planète en gérant des générations de colons est hyper originale, et l’aspect réaliste de la gestion des ressources m’a vraiment captivé. Mais il faut être prêt à s’accrocher, car le jeu ne pardonne pas les erreurs, et il y a encore quelques aspérités à polir.

Si vous aimez les défis stratégiques et que vous êtes prêt à essuyer quelques frustrations, je pense que ExoColony pourrait devenir une petite pépite. Je suis vraiment curieux de voir la version finale dans quelques jours, et je croise les doigts pour que Simplemole continue sur sa lancée avec des mises à jour régulières. En attendant, je retourne creuser mes cavernes et essayer de sauver ma colonie d’une énième crise d’oxygène. À bientôt pour la sortie officielle !

NovaJoy, de son vrai nom Camille Durand, est une rédactrice passionnée chez GamersLive.fr depuis 2023. À 28 ans, cette amoureuse des jeux vidéo a grandi avec une manette entre les mains, bercée par les classiques comme The Legend of Zelda: Ocarina of Time…

Quelle est votre réaction ?

Publications associées

1 sur 14