Une immersion visuelle et sonore qui claque
Dès que j’ai lancé F1 25 sur ma PS5, branchée sur un écran 4K, j’ai été scotché par les circuits scannés au LiDAR (Melbourne, Suzuka, Sakhir, Miami, Imola). À Melbourne, chaque bosse sur le bitume m’a fait ressentir la piste comme si j’y étais, et les reflets du soleil couchant à Bahreïn étaient à couper le souffle. Le jeu tourne en 4K à 60 FPS, et la fluidité est impeccable, même sous la pluie battante d’Imola, où j’ai lutté pour garder ma McLaren en piste. Cela dit, certains circuits comme le Hungaroring m’ont semblé un peu en retrait graphiquement, un rappel que tous les tracés n’ont pas bénéficié du même soin.
Sur PC, mes amis m’ont vanté le path tracing, qui sublime l’éclairage, mais sur PS5, la DualSense m’a bluffé : les gâchettes adaptatives simulent la résistance des freins, et les vibrations retranscrivent chaque vibreur. En course, les commentaires de Julien Fébreau et Jacques Villeneuve m’ont plongé dans l’ambiance, même si mon ingénieur a parfois répété des phrases hors contexte, comme me demander d’économiser mes pneus alors que j’étais en plein duel avec Verstappen ! Le doublage VF dans Point de Rupture 3 m’a un peu déçu, un peu trop monocorde à mon goût, mais le rugissement des moteurs et le crissement des pneus m’ont vite fait oublier ce détail.

Mon Écurie 2.0 : j’ai construit une écurie de rêve
Le mode Mon Écurie 2.0 m’a tout de suite accroché. Cette fois, je ne suis plus un pilote-patron, mais un vrai team principal, et quel kiff ! J’ai recruté Charles Leclerc et Mick Schumacher pour mon écurie, avec l’ambition de détrôner Red Bull. Gérer les ressources financières et les points de R&D m’a forcé à faire des choix cornéliens : investir dans un moteur plus puissant ou améliorer l’aéro pour Monaco ? J’ai opté pour l’aéro, et ça a payé avec une pole position à Monte-Carlo, même si Leclerc a râlé quand j’ai foiré ma stratégie sous la pluie !
Les menus sont parfois un peu fouillis, mais la profondeur est là : sponsors, infrastructures, moral des pilotes… tout y est. J’ai adoré switcher entre mes deux pilotes d’un Grand Prix à l’autre, alternant entre la précision de Leclerc et l’agressivité de Schumacher. Ce mode m’a tenu éveillé jusqu’à 3h du matin, à peaufiner ma stratégie pour battre Mercedes à Silverstone. C’est clairement le cœur de F1 25 pour un fan comme moi.

Point de Rupture 3 : une histoire qui m’a pris aux tripes
Le retour de Point de Rupture 3 était un de mes moments les plus attendus. J’ai retrouvé l’écurie fictive Konnersport, avec Aiden Jackson, Callie Mayer et l’insupportable Devon Butler, désormais en lice pour le titre. L’histoire, inspirée de Drive to Survive, m’a captivé avec ses tensions internes. J’ai aimé alterner entre Aiden et Callie, chacun offrant une perspective différente. À Spa, j’ai choisi de favoriser Callie pour un arrêt au stand rapide, ce qui a énervé Aiden – un choix qui a changé le cours du scénario ! Les cinématiques sont magnifiques, avec des animations faciales ultra-réalistes, mais le doublage VF m’a parfois sorti de l’immersion, un peu trop plat.
Les objectifs en course (gagner des places, défendre une position) sont variés, mais le mode Difficile m’a semblé trop facile – j’ai remporté ma première course à Monaco sans trop de sueur. En passant en Extrême, j’ai enfin transpiré, surtout face au premier virage de Suzuka, où j’ai failli ruiner ma course en touchant un mur. Bonus inattendu : pouvoir jouer Konnersport et même l’écurie APXGP (du film F1 avec Brad Pitt) dans d’autres modes comme Mon Écurie. Ce clin d’œil cinématographique m’a fait sourire, même si certaines missions liées au film ne sont pas encore disponibles.

Gameplay : un volant entre précision et fun
Côté pilotage, F1 25 m’a fait vibrer. Le gameplay sim-cade est toujours aussi équilibré : accessible avec les aides activées, mais exigeant dès qu’on les désactive. Avec mon volant, j’ai ressenti chaque virage, surtout avec la Ferrari, qui glisse en sortie de courbe si on abuse de l’accélérateur. J’ai passé des heures à ajuster la répartition des freins pour optimiser mes trajectoires à Monaco, où la moindre erreur est fatale. Chaque écurie a son caractère : la McLaren est un régal à piloter, rapide et agile, tandis que la Sauber demande plus de patience pour rester compétitive.
Les circuits inversés (Spielberg, Silverstone, Zandvoort) sont une idée géniale. Courir le Red Bull Ring à l’envers m’a désorienté au début, mais quel fun de redécouvrir la piste sous un nouvel angle ! Dommage que seuls trois circuits en bénéficient – j’aurais aimé voir Spa ou Monza inversés. L’IA est correcte, mais j’ai trouvé qu’elle manquait d’agressivité en ligne droite, me permettant de dépasser trop facilement Hamilton à Sakhir. En ligne, par contre, j’ai eu quelques déconnexions frustrantes, un problème récurrent depuis F1 24.

Contenu additionnel : le film F1 et un multijoueur perfectible
L’intégration du film F1 (sortie prévue en juillet 2025 sur Apple TV+) est un vrai bonus. J’ai adoré piloter la APXGP de Sonny Hayes dans Mon Écurie, avec des livrées et des objectifs inspirés du film. Ces missions interactives, disponibles dans l’Édition Iconique (89,99 €), ajoutent une touche cinématographique, mais j’ai regretté qu’elles ne soient pas toutes accessibles au lancement.
Le mode F1 World m’a plu pour ses événements solo et coopératifs. J’ai participé à une épreuve sur invitation à Miami, où j’ai dû battre un chrono sous la pluie – un vrai défi ! Mais le multijoueur en ligne reste en deçà de mes attentes, avec des serveurs instables et quelques pilotes trop agressifs qui m’ont envoyé dans le décor à Monza.
Points forts et points faibles
Ce que j’ai kiffé :
- Mon Écurie 2.0 : Gérer Leclerc et Schumacher dans mon écurie m’a donné l’impression d’être Toto Wolff !
- Immersion visuelle : Les circuits LiDAR et la DualSense m’ont plongé au cœur de la F1.
- Point de Rupture 3 : Une histoire prenante avec des choix qui pimentent l’expérience.
- Gameplay : Nerveux, précis, et parfait pour les fans de pilotage.
- APXGP et circuits inversés : Des ajouts fun qui diversifient le contenu.
Ce qui m’a frustré :
- Doublage VF : Trop plat dans Point de Rupture, ça casse un peu l’ambiance.
- Circuits inégaux : Les tracés non-LiDAR font pâle figure à côté de Suzuka ou Miami.
- Multijoueur en ligne : Les déconnexions et l’agressivité de certains joueurs gâchent le plaisir.
- Circuits inversés limités : Seulement trois, c’est trop peu !
- Prix : À 89,99 € pour l’édition Iconique, j’espérais un peu plus de contenu filmique dès le lancement.
Verdict : 8,5/10 – Un retour gagnant pour un fan de la série
Après des heures à enchaîner les tours à Silverstone, gérer mon écurie et me battre pour le titre dans Point de Rupture 3, F1 25 m’a réconcilié avec la série. La refonte de Mon Écurie 2.0 m’a fait vibrer en tant que stratège, le pilotage est plus précis que jamais, et les circuits LiDAR sont un régal pour les yeux. Quelques bémols, comme le multijoueur instable et le doublage perfectible, m’empêchent de lui donner la pole position, mais c’est clairement un des meilleurs opus depuis F1 2021. Si vous aimez la Formule 1, F1 25 est un incontournable, surtout avec un volant. Pour les possesseurs de F1 24, les nouveautés justifient l’investissement si vous êtes accro comme moi.
F1 25 n’est pas parfait, mais il m’a fait vibrer à chaque tour. Disponible dès maintenant sur PC, PS5 et Xbox Series X|S, il est temps de prendre le volant et de viser le podium !