Au programme de ce DLC : quatre cartes (jouables avec le mode Grappin), une nouvelle mission Exo Zombie et une arme à destination de ce mode (le « Trident »). Faisons, dans un premier temps, connaissance avec les cartes du contenu. Nous verrons, pour conclure, ce que vaut la quatrième et dernière partie des aventures de nos valeureux exterminateurs de zombies.
De New York à la nouvelle Bagdad
Débutons en beauté avec la plus réussie du contenu : Fracture. Cette dernière se déroule sur un site de fouille en Arctique. Tout en longueur, la carte n’est pas particulière grande, mais relativement bien agencée. Au centre de cette carte enneigée, une zone assez ouverte où il est possible de se cacher derrière divers éléments, le tout est surplombé par deux bâtiments. Polyvalente, Fracture s’adapte sans soucis aux différents modes de jeu. On regrette uniquement que l’événement qui se déroule sur la carte ne soit pas plus marquant : si l’idée de voir une partie de la banquise se briser pour s’écarte du rivage est bonne, en pratique le rendu est trop timide pour réellement convaincre. Autre carte plutôt réussie de ce DLC : Quarantine. L’action se situe sur Liberty Island, la fameuse petite île où trône fièrement la Statue de la Liberté. Si la dame de fer est toujours présente, l’île n’est plus tout à fait ce qu’elle était : cette dernière a accueilli un centre de recherche biologique suite à une épidémie. La carte, d’une bonne taille, propose une belle variété de situations, allant de combats intimistes à d’autres plus libres. Quarantine possède un événement assez amusant : au coeur du bâtiment se trouve une gigantesque porte au sol qui peut s’ouvrir, la vigilance est de mise dans cette salle. Une bonne carte donc.
On traverse maintenant l’océan Pacifique pour rejoindre une autre partie du monde : l’Asie. C’est à Séoul en Corée du Sud que se déroule l’action de Swarm. De taille moyenne, la carte favorise clairement les combats rapides et rapprochés avec ses nombreux passages étroits. Assez simpliste dans sa structure, Swarm s’articule un peu de la même façon que Quarantine avec un bâtiment central et des espaces plus ouverts autour. Efficace, à défaut d’être mémorable. Enfin, Overload nous emmène découvrir la nouvelle Bagdad. Il s’agit de la plus grande carte du DLC, mais aussi de la moins inspirée du lot. Le complexe, qui nous sert de champ de bataille, offre aux joueurs des combats à moyenne et longue portée. Sur cette carte, ce sont les joueurs qui sont responsables de l’événement, pour l’activer ils doivent tirer sur des lampes qui dégagent de l’énergie. Si, par malchance, vous vous trouvez près d’une lampe activée, son énergie vous tuera immédiatement. Le soucis, c’est qu’entre le gameplay nerveux du jeu et le nombre de lampes sur le terrain, il est très facile de mourir à cause de ces dernières. Passable, mais sans plus.
La fin des haricots
Probablement l’élément le plus attendu de ce DLC, l’Exo Zombies trouve une conclusion avec Descent. Dans cette quatrième partie du mode, on retrouve Lennox, Lilith, Jim, Kahn et Oz, enfin ce qu’il en reste tout du moins. Après avoir pris la mer dans le dernier épisode en date, nous voici arrivé à destination. C’est au beau milieu de nulle part, dans une base d’Atlas, que se déroule notre ultime mission. L’objectif est simple : mettre un terme à l’épidémie. Sur le chemin, on ne manquera pas de découvrir quelques secrets bien cachés. Le principe est toujours le même, on progresse en éliminant des vagues de zombies, tout en s’équipant. Si l’ADN du mode reste toujours le même, on apprécie en revanche la tentative du développeur de varier un peu l’action en incorporant quelques nouveaux malus et événements sympathiques. On remarque également la présence de nouveaux zombies et d’une arme, le « Trident » (ses balles peuvent rebondir contre les murs). Concernant le niveau en soi, celui-ci se montre convaincant, proposant un level-design correct et des moments bien stressants.
Le verdict de Pierre : 70%
Si Reckoning est loin d’être une véritable apothéose (plutôt un baroud d’honneur sans génie), force est de reconnaître que le développeur conclu son annuel épisode avec une dernière fournée de qualité. Son principal défaut est le même que celui de ses prédécesseurs : il ne brille pas par son inventivité. Une frilosité qui n’empêche pas au DLC de proposer quelques bonnes cartes (Fracture notamment) ainsi qu’un ultime épisode franchement correct à destination du mode Exo-Zombies.
