vendredi 20 juin 2025
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Test de Call of Duty : Advanced Warfare – Supremacy

Avant dernier contenu téléchargeable à destination de Call of Duty : Advanced Warfare à voir le jour, Supremacy propose aux soldats toujours sur le front de découvrir quatre cartes, une mission Exo-Zombies ainsi qu’un nouveau personnage : Bruce Campbell, le fameux Ash de la série des Evil Dead. Une apparition remarquée pour une disparition tout aussi remarquée : si jusqu’ici le développeur agrémentait notre arsenal d’une nouvelle arme à chaque DLC, Supremacy rompt la tradition. De Londres à Moscou, le contenu continue de varier les décors, dommage que le dépaysement soit aussi limité. Test d’un DLC sans grande originalité.

Premier constat : Supremacy n’apporte aucune nouvelle pierre à l’édifice Advanced Warfare. En effet, là où Havoc agrémentait le jeu d’un mode survie (Exo-Zombies) et Ascendance d’un mode « grappin », le dernier contenu en date n’avance pas de nouveaux pions. Si vous êtes fan de l’exo-grappin, vous serez probablement content d’apprendre que les cartes du DLC sont compatibles avec le mode éponyme. Voyons d’ailleurs ce que valent ces fameuses cartes.

Une impression de déjà-vu

Remake d’une carte issue du second Modern Warfare, Skyrise (anciennement Highrise) prend place sur le toit d’un building, de nuit. Deux locaux aménagés se font face, séparé par un chantier à ciel ouvert. La carte offre une belle diversité de combats : entre les passages sous-terrains, les bureaux plus confinés et l’espace ouvert, chacun y trouvera forcément son compte. Enfin, excepté les réels aficionados de l’exo-grappin, le terrain étant finalement assez peu adapté à l’utilisation du gadget. Un remake de qualité. Autre carte de ce DLC, Kremlin nous emmène faire un tour en Russie. La construction de la carte n’est pas sans rappeler celle de Skyrise : il est toujours question de deux bâtiments face à face et d’une cour centrale. Tout l’intérêt de la carte réside dans le fait de contrôler les différents bâtiments, ces derniers ayant une excellente visibilité sur l’allée centrale les reliant entre eux. Des mitrailleuses attendent d’ailleurs les joueurs au niveau des fenêtres, boucherie assurée. A souligner également, la présence d’un dispositif de sécurité au centre de la carte : une fois celui-ci activé, il vaut mieux éviter de se balader dans la cour interne, à moins de vraiment aimer les mines. Efficace à défaut d’être franchement original.

Après la Russie nous voici en Angleterre. Parliament se déroule à deux pas de Big Ben et du parlement anglais, à Londres. Le combat a lieu dans gigantesque navire transportant toutes sortes de conteneurs. Variée et bien pensée, la carte multiplie les possibilités et ne cantonne pas le joueur à un type de combat en particulier. Si sur Kremlin il convient de faire attention aux mines, ici la mort vient plutôt du ciel : des missiles peuvent en effet tomber de temps à autre, n’oubliez donc d’emporter votre parapluie avec vous ! Dernière carte de ce DLC, Compound est clairement la plus décevante du lot. Petite et assez simpliste, la carte plonge le joueur au coeur d’un centre d’entrainement d’Atlas. Si la carte offre bien des combats nerveux, elle oublie en revanche de varier les situations : en effet, la diversité est aux abonnés absents. Une boucherie un peu trop rudimentaire pour convaincre.

La croisière s’amuse

Nos quatre braves survivants prennent le large ! Carrier, la nouvelle carte à destination du mode Exo-Zombies, se déroule sur un cargo appartenant à Atlas. Si le principe est toujours le même, il est revanche à noter que John Malkovitch, l’acteur incarnant Oz, a laissé sa place à Bruce Campbell (Ash d’Evil Dead) le temps de cet épisode. Autre différence marquante, désormais les survivants ne débutent plus tous ensemble : en effet, ils sont séparés en groupe de deux. Il faut survivre à quelques vagues avant de retrouver les autres joueurs. Bien sûr, Carrier apporte également son lot de nouveaux zombies. En ce qui concerne la carte en soi, celle-ci souffle le chaud et le froid. Ce qui la pénalise le plus, c’est clairement son level-design répétitif : la carte manque cruellement de points marquants. On a souvent l’impression d’être perdu, ce qui est assez frustrant. Si on se montre déçu par le résultat, reste cependant des combats stressants à souhait et quelques innovations bien trouvées : tout n’est donc pas perdu !

Le verdict de Pierre : 60%

Supremacy ne domine finalement personne. Là où Ascendance avait réussi à proposer un DLC à la fois cohérent et bien fignolé, le dernier en date peine à convaincre, la faute à un contenu trop disparate. Parmi les quatre nouvelles cartes, on en dénombre uniquement deux véritablement réussies, la troisième n’étant finalement qu’un (bon) remake d’une carte venant de Modern Warfare 2. Un peu facile. En ce qui concerne la mission Exo-Zombies, Carrier, cette dernière se montre en dessous de celle d’Ascendance. Vous l’aurez compris, sans être totalement feignant, ce DLC n’avance pas autant d’arguments que ses prédécesseurs. Passable, mais loin d’être indispensable.

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