L’histoire tourne autour d’un arbre sacré de la mythologie nordique, Yggdrasil, un arbre d’une taille colossal que l’on peut distinguer à des kilomètres. Voilà, ne cherchez pas plus loin. A partir de là, vous allez devoir contrôler des guerriers sans noms dans la contrée de Tharsis, créer votre guilde et attendre cet arbre millénaire pour la gloire, la fortune et l’honneur. Ça fait rêver.
Pour la guilde !
Comme mentionné plus haut, Etrian Odyssey IV : Legends of the Titan est un Dungeon Crawler dans sa pur tradition. Après avoir choisi son mode de difficulté (entre Casual et Normal), on arrive à un menu dans le jeu, avec plusieurs spots de la ville à choisir sur une mini liste : (Boutique, Armurerie, Home, Quêtes, etc.) ainsi que la guilde. Attention, le mode de difficulté n’est pas a ne pas sous-estimer. Si le joueur n’a aucune habitude de ce type de Dungeon RPG, il est conseillé de jouer en Casual, le mode normal est un véritable défi. Dans la section destinée à la guilde, on y gère ses héros qui vont batailler. Possibilité de 5 héros dans une équipe. Toutefois, on peut choisir jusqu’à 20 personnages pour changer au cours de route. 7 Classes disponibles d’entré de jeu avec pour chacune 4 protagonistes. Quelques classes se débloquent au cours du jeu. Une fois le nom de votre guilde déterminée, il est temps de partir pour l’aventure.

Welcome to the jungle
Toute l’exploration se déroule sous forme de labyrinthe. Sur l’écran du haut une vue à la première personne dans un environnement tout en 3D, sur celui du bas les menus ainsi qu’une mini carte à gérer. En effet, pour initier la présentation du gameplay, la cartographie est un point important dans Etrian Odyssey. Chaque niveau étant un labyrinthe, on peut s’y référer afin d’optimiser les parcours, indiquer les passages un peu longuet, ou différents pièges à éviter. Remarque sur la possibilité de créer un chemin qui fera avancer automatiquement le personnage si on l’active. Ceci peut apporter un gain de temps monstrueux surtout dans les longs labyrinthes complexes. Les déplacements se déroulent au tour par tour en vue subjective. On y croise deux types d’ennemis : les monstres aléatoires qui font pop des phases de combats – généralement des monstres abordables. Puis vient les gros bourrins qui sont un défi de taille pour quiconque. (Toutefois, les ennemis apparaissant sur la vue subjective ont un pattern de déplacement spécifique, ce qui donne la possibilité de les esquiver plus ou moins aisément).

A wild monster appears
Même si précédemment j’ai connoté un type de monstre comme « abordable », ils sont bien souvent bien relou pour la progression, la raison : Il est important de pratiquer le « Monster Bashing », de level-up pour pouvoir ainsi continuer l’aventure. Cela peut paraitre répétitif mais primordial. Comme tout RPG, le critique, l’altération de statuts complètement random peut faire tomber les rangs de vos troupes. Attention à ne pas être trop avare dans la progression, et ainsi choisir le moment le plus légitime pour la retraite.
A vous d’atteindre l’efficience en allouant les ressources de façon optimale. Un peu de management ne fait pas de mal. Tout ceci pour atteindre l’objectif de la quête. En dehors des labyrinthes précédemment cité, l’exploration se fait en ballon (on parle bien des ballons dirigeables), il sera possible donc de croiser des grosses bébêtes vicelardes mais riches en loot, des trésors cachés, de rudes défis, tout cela pour gonfler une durée de vie qui est déjà plus que conséquente.

Un titre complexe
La difficulté du jeu, du moins en mode normale, est plutôt conséquente. Toutefois, avec méthodologie et patience, le jeu peut se terminer sans trop d’encombres. Les compétences que débloquent les personnages au cours de l’aventure ne rendront pas vos personnages « OP ». Ils seront bien plus utiles, face à des situations périlleuses, mais à aucun moment du jeu, la victoire n’est donnée d’avance. Au fur et à mesure, les classes débloquent des sous classes plus spécialisées comme dans tout bon RPG qui se respecte. Cependant, il vous faudra être patient pour débloquer ces personnalisations. En effet, pendant les premières heures du jeu, il n’est possible que d’attaquer / bloquer / Fuir et consulter l’inventaire. Ceci peut rebuter les joueurs les moins patients.
Pour ce qui est hors gameplay et qui relate de la technique/design, etc… Le jeu est beau. Le style manga est vraiment plaisant. On peut remarquer une pate graphique personnelle aux illustrateurs. La vue subjective est sympathique bien que la 3D soit vraiment gadget. Les musiques quant à elles sont très bien adaptées aux circonstances et ajoutent un plus au jeu, bien qu’un Battle Theme moins épique que d’autres mais toutefois entrainant.
Conclusion : 7.5/10
Etrian Odyssey IV : Legends of the Titan est un très bon jeu pour son genre, un donjon RPG vraiment efficace. Toutefois, il n’est pas à donner à toutes les mains, ou du moins, ces joueurs là devront s’adapter au système du jeu retord. Patience est le maitre mot. Une durée de vie conséquente même si le style du jeu aide à ça ( Bash ) , une belle aventure où les sens du joueur seront mis à l’épreuve dans ce titre de qualité. Un genre qui se perd mais pourtant qui vaux la peine d’être joué/essayé.