vendredi 20 juin 2025
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Test de Payday 2

Sortie près de deux ans plus tôt, PayDay : The Heist nous mettait dans la peau de quatre vilains braqueurs arborant des masques de clown pour effectuer leurs messins. Ce Left4Dead-like édité par 505 Games et développé par Overkill Software sût trouver son public et procurer pas mal de fun. Malheureusement, si PayDay : The Heist s’avérait particulièrement sympa à jouer, il devenait vite redondant avec seulement six braquages ce bouclant entre 15 et 25 mins max. Seulement un petit DLC et une map gratuite vinrent se greffer au contenu en seulement deux ans. Bien sûr, les nombreux items et bonus à débloquer justifiaient à eux seuls la rejouabilité du titre.

Après une phase de bêta pour les pré-acheteurs puis pour les possesseurs du premier opus, voilà que PayDay 2 fait officiellement son entré dans l’arène. Quoi de nouveau concrètement dans cet épisode qui nous vient à peine deux ans après la sortie de Payday : The Heist ? C’est ce que nous allons découvrir.

Nous sommes de retour

Sans surprise, on retrouve notre quatuor de braqueurs au grand complet : Dallas, Chains, Wolf et un Hoxton ayant désormais les cheveux blonds et court (wtf ?). Alors quoi de nouveau concrètement ? A peine le jeu lancé, il vous est proposé de visiter votre planque. Une nouveauté de ce PayDay. Cette planque fait office de base d’opération mais aussi de lieu d’entrainement. Ainsi, vous pourrez vous exercer au tir sur cible, au crochetage de serrures ou de coffres ou bien même personnaliser vos masques. L’argent dérober sera également mit à l’abri dans un coffre-fort toujours dans cette même planque.

Ceci fait, passons aux choses sérieuses. Si PayDay : The Heist nous proposait six campagnes de base à enchaîner en boucle, cette fois PayDay 2 voit les choses différemment. Les braquages disponibles sont désormais plus ou moins scénarisés et se déroulent sur sept jours. Accessibles via une map de la ville, une même mission peut apparaître plusieurs fois avec indication du nombre de joueurs dans la salle d’attente, du taux de difficulté et de l’argent que vous pourrez amasser. Ces missions sont en somme plus courtes en durée que celles proposées dans PayDay : The Heist, cependant, il est désormais possible d’adopter une méthode d’approche nouvelle à chaque partie. A l’image de la mission NO MERCY sur PayDay : The Heist, il est possible d’adopter une méthode bourrine ou alors plus en douceur afin de rameuter la police le plus tardivement possible. Ceci est surtout dû au fait qu’il est désormais possible de mettre son masque de façon séparé. Rien n’empêche deux joueurs de prendre en otage et de dérober le patron dans l’arrière boutique pendant que les deux autres jouent les clients lambda. Du coup, la stratégie est mise en avant bien plus que dans le passé.

Une fois le braquage accompli, on trouve comme dans l’opus précédent le système de niveaux. Si l’argent servait office de points d’XP vous permettant de débloquer armes et compétences dans PayDay : The Heist, il vous faudra désormais acheter ce que vous débloqué avec l’argent amassé. Le matériel coûtant assez cher, il vous faudra refaire les niveaux un paquet de fois et au mieux afin d’acquérir le plus d’argent possible pour acquérir entre vos mains vos nouveaux joujoux le plus vite possible. Autre particularité de PayDay 2, il intègre désormais un système de classe et un arbre de compétence pour chaque braqueur.  En plus de l’argent, des points seront mis à dispositions pour débloquer des bonus par personnage. Il sera possible d’upgrader une même compétence jusqu’à trois fois, son coût se révélant plus cher à chaque nouvelle tentative.

Une technique un peu bancale

Techniquement parlant, pas grand-chose ne bouge puisque le moteur utilisé reste le même que sur PayDay : The Heist. On notera quelques améliorations ici et là notamment au niveau du sound design avec des sons d’armes revus et variant selon l’endroit d’où vous tirez. La police a elle aussi eu le droit à son lifting avec la totalité des skins remaniés, les rendant un tantinet plus réalistes. Mis à part cela, PayDay 2 commence à s’avérer quelques peu daté avec de l’aliasing un peu partout, du clipping et des textures moyennes qu’un flou permanent tente de cacher du mieux qu’il peut. La bande son reste cependant de qualité, même si on retrouve bon nombre de sons directement repris de la version précédente, avec des doublages anglais corrects et des thèmes très drum’n’bass et industriels.

Comme tous jeux du genre, sa durée de vie est presque infinie, d’autant plus que PayDay 2 ne s’appui pas sur le « par cœur » bête et méchant. Les objectifs ou leurs emplacements peuvent varier d’une partie à l’autre, ce qui vous poussera forcément à fouiller les lieux dans les moindres recoins. Même si on s’amuse en coop, on aurait aimé voir d’autres modes de jeux et, pourquoi pas, un mode versus à l’image d’un Left 4 Dead ou quatre joueurs auraient pu incarner nos vilains braqueurs pendant que quatre autres prendraient les traits des policiers spéciaux. Overkill promet une centaine de missions pour ce PayDay 2, en espérant qu’ils tiendront parole, PayDay : The Heist ayant vite été laissé à l’abandon avec seulement un DLC et une map offerte en deux ans.

Conclusion : 8/10

Le quatuor de braqueurs est de retour pour notre plus grand plaisir. Toujours aussi jouissif et dynamique, PayDay 2 devrait satisfaire les joueurs au mal de coop survolté. On regrette cependant l’absence de nouveaux modes autres que la coop bête et méchante face à de l’I.A. Il ne reste plus qu’à attendre les éventuelles mises à jour d’Overkill Software en espérant plus de contenu que pour le prédécesseur, Payday : The Heist. Bref, PayDay 2 reste un très bon cru et devrait animé vos soirées entre amis à coup sûr.

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