lundi 23 juin 2025
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Test de State Of Decay

Depuis quelques années les zombies sont de retours, lents ou rapides, normaux ou avec des caractéristiques propres le zombie de nos jours se mange à toutes les sauces et divise les joueurs. Certains commencent à trouver ça retondant, d’autres comme des zombies à l’appétit insatiable ne se lassent pas de ce genre de jeu. Mais là n’est pas vraiment la question aujourd’hui, oui nous allons parler d’un jeu de zombie et non il n’a pas grand-chose à voir avec les principaux jeux sur ce thème actuellement.

Mais alors ? Qu’est ce donc ce State Of Decay ? Et bien figures toi mon jeune ami que je vais répondre à toutes tes questions dans ce test.

Des zombies classiques mais sur des bases nouvelles

Avant toutes choses il faut remettre certaines choses à leurs places, State Of Decay est le premier soft du studio UndeadLanbs, un jeune studio basé à Seattle et qui à sa tête Jeff Strain qui à fait ses armes chez Blizzard dans un premier temps (en travaillant sur le premier Diablo, sur StarCraft ou encore Warcraft III rien que ça !) avant de fonder ArenaNet (Guild Wars). En 2009 il décide de partir pour une nouvelle aventure en créant Undead Lanbs pour un nouveau MMO qui aurait pour background un univers post-apocalyptique sur le thème des zombies. Ambitieux dans ses débuts le studio à du très rapidement faire machine arrière à cause du géant Microsoft qui lui reproche d’être trop lourd pour un jeu Xbox Live Arcade. Ce petit contre temps a donné State Of Decay un jeu uniquement solo pour le moment au monde ouvert ou le but et de survivre et de faire vivre une petite communauté de survivant en prenant compte de nombreux facteurs. Fini donc de tuer du zombie en masse sans conséquence derrière, ici vous avez une petite famille à protéger et qui compte sur vous.

Les oisillons qui demandent la bectée

Gestion, survie et exploration voilà le doux mélange que vous propose le soft de Undead Lanbs. Ici il ne vous suffira pas de simplement tuer vos petits amis les zombies à la chaîne pour espérer arriver à bout de l’expérience que propose State Of Decay. La où diffèrent le soft de ses concurrents c’est que en plus de l’exploration ou de la survie que propose le jeu, il vous faudra apprendre à former un petit groupe de survivant et à les gérer tout le long de votre aventure en fonction des expériences aléatoires que le jeu vous offrira. Si dans un premier temps le jeu vous offre tout sur un plateau d’argent avec une base et un petit groupe déjà tout prêt il vous faudra ensuite apprendre à bien placer différents éléments stratégiques comme des avants postes ou base pour maximiser vos chances de survie, et le jeu se montrera redoutable contre les joueurs étourdis ou trop impatients ! Proposant diverses ressources allant de la nourriture aux munitions en passant par les médicaments et l’essence qu’il faudra collecter directement ou indirectement via les avants postes, celles-ci vous permettrons d’améliorer votre base principale pour le confort de vos survivants ou bien vous serviront avec vos voisins pour du troc (échange d’arme contre de la nourriture etc..) mais pas que. Dans State of Decay tout se perd, rien n’est durable et il faut savoir être économe et la base propose de vous simplifier ce côté en proposant la construction de diverses structures qui permettent par exemple de réparer vos armes/véhicules durant  la nuit, ou bien de stocker d’avantage de nourriture dans vos entrepôts ou encore entraîner vos survivants à mieux survivre à l’extérieurs ou bien se spécialiser dans votre base, un médecin c’est bien mais avec une bibliothèque il pourra toucher à la chirurgie et il pourra mieux gérer vos blessures graves si vous possédez le centre au préalable.

Mais pour avoir une base qui fonctionne encore faut-il avoir des survivants compétents derrière ! Proposant un système d’évolution sur la durée en favorisant plutôt une sortie ponctuel de plusieurs survivants qu’une focalisation d’un seul personnage, il vous faudra apprendre à quand sortir le survivant le plus adéquat à la situation. Disposant chacun de trait de caractère propre ainsi que de caractéristique unique qui laisse le choix au joueur de tourner son nouveau survivants comme il l’entend. Il donc tout à fait possible qu’un PNJ nommé Cindy fan de Secret Story et de dauphin devienne une chasseuse de zombie émérite, ou bien se spécialise dans la discrétion et la recherche de bien pour votre base. Pour se faire il faudra parcourir la veste étendu que propose le jeu avec ce personnage selon votre style de jeu, ainsi une personne qui a tendance à foncer dans le tas fera monter le cardio du personnage et la maîtrise d’une arme qui lui permettra de s’essouffler moins vite pendant ses sprints ou les combats, alors qu’un joueur plus discret fera monter sa discrétion et sa perspicacité qui permettra à l’inverse de s’infiltrer discrètement dans les maisons et les piliers plus rapidement en toute tranquillité. Si ces capacités ont un impact direct en jeu quand vous jouez ce personnage, cela le reste également quand vous décidez de le laisser dans votre en base, en effet vos personnages continues de vivres leurs vies pendants vos escapades, d’une simple demande il est possible d’avoir un allié qui vous suis là où vous allez, ou encore de pilier une maison avant d’y amener les ressources. Très pratique dans un premier temps il sera à la longue un frein à votre progression dans certain cas, en effet continuant de vivres leurs vies certains se mettront en danger constamment vous obligeant à lâcher votre objectif actuel sous peine au mieux prendre un malus de bonheur dans votre base, au pire une perte de votre survivant.

Pauvre, mais pas désuet

Il ne faut pas se voiler la face, pauvre graphiquement le jeu cumule les années de retards. Si sur console cela peut s’expliquer par l’âge de la console, la version PC elle sortit quelques mois après les consoles cumules les mêmes défauts ! Cliping, aliasing, textures manquantes à certain moment, cela n’est à notre époque plus acceptable au vu de la puissance fournie par nos machines, surtout que le jeu se montre relativement vide, mise à part deux villes et quelques bâtiments sur votre route, rien n’explique une telle pauvreté graphique. À l’inverse l’ambiance sonore elle se montre très agréable, pauvre musicalement le studio à préféré travailler sur les râles, voix, et autres bruits annexes comme pour les armes et véhicules. Ce manque de musique apporte au soft une ambiance certaine de solitude par moment, surtout quand on fouille une maison et que l’on entend les bruits râles et pas étouffés des zombies à l’étage.

State of Decay fait parti de ces rares jeux où il faut se prendre au jeu pour en profiter un maximum, cela influe donc directement sur la durée de vie du jeu, trois ou quatre heures si vous comptez juste faire l’histoire principale sans vous souciez réellement de vos survivants, et une bonne douzaine d’heure si vous prenez en compte vos survivants. Ne possédant qu’un mode de jeu actuellement une certaine lassitude peut s’installer après votre première partie, il faudra donc se rabattre sur les DLC payant qui vont arriver dans les prochains mois.

Le Verdict de StickyRize : 70%

Loin d’être parfait mais également très loin d’être désagréable avec ses cumules d’années de retard graphiquement parlant, le jeu reste un très bon investissent pour les joueurs en manque de survivalisme dans une ambiance post-apocaliptique, surtout avec la petite touche de gestion qui apporte un côté humain à vos survivants qui vous feront accrocher à ces derniers. Malheureusement le fait d’un manque de mode multijoueur et autre chose qu’un mode histoire peut rendre le jeu lassant à la longue, mais qui occupera facilement pour neuf euros quelques heures de votre vie de gamer !

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