Test de Metro : Last Light (PC)

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Le post-apocalyptique! Voilà ce qui fait frémir les fans de science-fiction! Décliner à divers sauces, ce style d’univers s’appuyant généralement sur les mêmes bases à savoir que la terre est dévastée par un virus, ou une arme nucléaire ou autres, ce qui offre aux joueurs une expérience unique dans l’immersion dans cet univers.

Mais encore faut-il qu’il soit convaincant, car il est facile de créer un monde en cendres mais il est beaucoup plus difficile d’engrener le joueur (ou lecteur) à rester dans cet univers. Fort d’un premier opus qui marqué les esprits des joueurs ayant parcouru les allées sombres du metro de Moscou, les 4A Games ont décidé de remettre le couvercle avec un second opus qui se veut dans la veine du premier, c’est à dire immersif, riche et unique.


Plus beau, plus riche, plus immersif.

Metro 2033.. Un doux nom qui somme aux oreilles des connaisseurs du genre, très beau et très riches pour l’époque, n’avait laissé personne indifférent pour qui conque l’ayant parcouru. Certains l’ont vu comme un basique shooter à dézinguer tout ce qui est vivant, d’autres prit par l’atmosphère unique qu’il dégageait prirent le temps de fouiller afin de découvrir les différents secrets du soft. Certains l’ont mêmes vues comme un substitue à la série des S.T.A.L.K.E.R, même si les deux jeux surfent sur le même univers (à savoir des problèmes nucléaires en Russie ce qui entraîne une certaine survie pour les personnes encore en vie) les deux jeux étaient différents l’un de l’autre radicalement. Mais ici n’est pas la question, Metro Last Light pointe le bon de son nez, afin de répondre aux questions de la fin du premier épisode, toujours aussi immersif et agréable à parcourir ce Metro s’axera moins sur l’univers hostile comme l’avait fait son grand frère à l’époque, mais plus sur les différentes factions que peuples les tunnels du métro de Moscou. On y retrouve les grandes lignes du premier Metro, comme l’ATH réduite, le générateur d’électricité à recharger soit même, les armes faites de brique et de broque mais avec un gameplay revu pour l’occasion et d’autres spécificités qui rendent le jeu encore plus immersif que l’a fait son grand frère.


Les radiations n’ont pas fait du bien à l’IA.

Si vous avez fait le premier Metro, vous retrouverez très vite vos marques! Rien ici ou presque n’a changé. En effet l’ATH est toujours aussi réduite afin de vous plonger en immersion total, mais cette fois-ci il vous sera impossible de transporter plus de deux armes, cette restriction qui a l’air de rien comme ça, pousse le joueur à réellement choisir sont armements en fonctions des situations à venir. Si vous savez que vous devez sortir dehors peut être plus opter pour un duo fusil à pompe mitraillette? Alors qu’en intérieur un duo sniper pistolet avec silencieux vous évitera bon nombre de gunfight? C’est à vous de choisir, ce que vous jugez le plus apte, de plus il est maintenant possible d’améliorer ses armes en plus de les acheter ou échanger. Silencieux, différentes lunettes, chargeurs plus conséquents et viseurs lasers sont disponibles, mais tout ça à un coup! Le système monétaire de Metro est resté le même, vous payerez avec des balles militaires que vous trouverez sur votre route, balles qui au passage sont toujours utilisables en tant que munition. Il est bien sûr toujours possible d’acheter des munitions à un marchand ce qui, dans ce Metro sera très pratique! Les munitions sont encore plus rares que dans le premier, nous obligeant à fouiller tous les cadavres que l’on croisent et de tirer balle par balle pour éviter d’en perdre trop d’un coup, si vous comptez faire le jeu d’une traite en dézinguant tout ce qui bouge sans réfléchir autant vous prévenir de-suite, vous allez encore plus souffrir du manque de munition et ceci pire en extérieur.. Mais si vous êtes un minimum observateur, vous remarquerez très vite qu’il est possible de se faufiler discrètement derrière les ennemies pour ensuite les assommer, histoire d’économiser quelques munitions en d’en glaner quelques-unes. Et c’est ici que l’on trouve le plus gros problème de ce Metro, si dans le premier les PNJ étaient très difficiles à tuer discrètement sans alerter les gardes aux alentours, dans celui-ci il est ridiculement simple de parvenir à ses fins sans alerter le moindre garde. Aveugles les gardes même si vous êtes à quelques centimètres d’eux ne vous verrons pas venir, vous pourrez sauter en face de lui ou bien même lui tourner autour pour certain plus «atteint» de cécité sans risquer de vous faire prendre, alors oui, il faut le dire c’est drôle les premiers niveaux, mais après ses quelques minutes de franche rigolade ont les exécuteras machinalement, sans prendre de plaisir à avoir cherché le moment par où le prendre.


Le retour des allées sombres

Si l’ambiance dans le premier était déjà très prononcée et prenante, le deuxième réussi à faire beaucoup plus fort, en ce concentrant plus sur la vie dans le métro que son grand-frère, vous serez plus en contact avec les citoyens du métro et des différentes factions qui le peuplent. On peut sentir un très gros travail sur un univers figé dans le temps, les deux factions présentent (Néonazi et une pseudo Armé Rouge) ont l’air figer dans le temps n’ayant pas évolué d’un iota proposant toutes deux leurs propres idées sur le contrôle de la totalité du métro et se faisant une guerre sans merci. Ces deux factions très bien représentés ne tombent pas dans la caricature, ou les idées sont beaucoup plus évolués que par le passé, ce qui pousse le joueur après avoir parcouru ces niveaux à se poser la question de savoir si il serait possible que cela arrive réellement si une catastrophe d’une telle ampleur arrivé. De plus de parcourir ces deux camps vous serez aussi amené à visiter des villes «neutres» ou aucune des factions n’imposent ses lois. Du petit village de pécheurs, à la ville prospère souterraine vous rencontrerez différentes classes de citoyens, mais pour le remarquez il faut faire une deuxième fois le jeu, ou alors être observateur dès le départ en remarquant par exemple que dans le village de pécheurs la prostitution est plus présente que dans une ville visitée plus tôt et qu’à l’inverse dans cette ville visitée avant il n’y a pas de prostitution, mais des shows féminins dénudés et également une bibliothèque. Voilà l’un des gros points forts de l’univers de Metro Last Light, des choses que l’on voient mais que nous ne calculons pas forcément, mais qui sautent aux yeux plus tard dans le jeu. Mais ce n’est pas fini, si le travail a été conséquent pour l’intérieur du jeu, il l’a également été pour l’extérieur, une fois à la surface vous vous sentirez seul dans un décors post apocalyptique aussi impressionnant que dangereux et la multitude d’actions renforceront cette immersion. En effet dans métro tout se consomment ou se perds, il vous faudra de temps à autre recharger votre énergie électrique pour pouvoir voir dans le noir, ou bien nettoyer votre masque à gaz pour profiter d’une meilleure visibilité, Pour appuyer ce renforcement dans l’univers le jeu se montre très beau à parcourir, les jeux de lumières et d’ombres sont très bien réalisé aussi bien en extérieur qu’en intérieur. Mais le travail de 4A Game ne s’arrête pas là, les sons du jeu ont également étaient travaillés, du cri des monstres aux coups de feu rien n’a étaient laissés au hasard. Malheureusement une petite ombre au tableau réside encore et toujours, pour profiter aux maximums de l’expérience il est fortement conseillé de jouer en Russe sous titré, mais si vous l’activez dans ce cas seul les grandes lignes des dialogues seront sous-titrés, ce qui laisse parfois l’impression de passer à côté de dialogue important ou qui nous intrigue, mais rien de grave qui empêche de suivre l’histoire.

Du temps de jeu, avec du contenu!

Il faudra compter sur une quinzaine d’heure de jeu pour arriver au bout en prenant votre temps et en fouillant les cachettes d’armes, bien-sûr cela risque de varier selon le type de joueur que vous êtes. Si vous rushez il faudra plus compter huit à dix heures de jeu, mais vous passerez à côté de 75 % du jeu. A savoir qu’en plus de l’histoire principale 4 DLC sont prévus pour le futur, ce qui rallongera l’expérience du jeu.

Conclusion : 8.5/10
Un presque sans faute pour ce titre! Prenant est bien réaliser il est vraiment dommage que l’IA du jeu vient ruiner l’expérience du jeu. S’il est important de souligner ce défaut, il est également bon à noter que quelques bugs peuvent survenir durant votre partie, bug d’affiche qui peuvent vous faire recommencer un niveau. Espérons juste que un petit patch passera par là pour régler ça. Mise à part ces petits défauts Metro: Last Light reste un très bon jeu à découvrir, rien que par cet univers unique et saisissant qui nous changent des classiques FPS.

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