Test de Splinter Cell Blacklist

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Voilà déjà 11 ans qu’ ubisoft nous a présenté Sam Fisher, le héros de Splinter Cell, une série qui aura trouvée son public immédiatement proposant une infiltration demandant d’être des plus rigoureux, et toujours des graphismes de qualité. C’est avec Blacklist, 7ème opus de la série que Fisher nous reviens, après un dernier épisode qui avait déjà divisé, de part sa nouvelle tournure action au détriment de l’infiltration. Alors qu’en est il de celui ci ?

Avant de faire le tour du propriétaire et de se prononcer définitivement, il me semblait important de Uplay sur la version Pc du jeu. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe de Uplay, il s’agit d’une plateforme dématérialisé pour acheter, et lancer vos jeux Ubisoft. Comme Steam en gros, le problème c’est que pour la plateforme d’ubisoft, ça ne fonctionne pas. L’interface est lourde, un scan pour authentifier votre clé en ligne s’effectuera à chaque exécution … Mais le pire c’est que pour Splinter Cell, si vous ne possédez pas windows 8 et donc la dernière version de direct x 11 le jeu plantera au démarrage et refusera systématiquement de se lancer, fun ! Pour contournez cela vous devrez passer par le répertoire d’installation du jeu, et exécuter le jeu dans sa version direct x 9. Quel intérêt de nous forcer à passer par une plateforme si cette dernière n’est même pas capable de lancer correctement le jeu ? J’appelle ça se moquer du monde, comme pour le patch d’1,7go disponible le jour de la sortie …


Jack Bauer en herbe

Cette grosse parenthèse effectuée, revenons en à nos moutons, dans Splinter Cell Blacklist, Fisher ne sera plus en fuite, il réintègre Échelon 4 aux côtés de Grimsdotir ( devenue pour le coup simplement infecte envers vous pendant toute l’histoire ) et une palanquée d’autres figurants, qui serviront à vous donner les missions et à vous accompagner pour les missions co op. La super équipe de super agents, va cette fois ci se retrouver confrontée à une organisation terroriste appelée Blacklist, cette dernière commettra des attentats aux quatre coins du globe, ayant comme exigence le retrait des troupes américaines partout dans le monde. Si le scénario n’a jamais été le point fort d’un Splinter Cell, force est de constater qu’ubisoft à tenté de faire un effort pour cet épisode. Malheureusement, la trame n’est guère plus passionnante, se révélant parfois un peu confuse, et mal jouée en prime. En effet, le doublage français peine vraiment à convaincre pendant les scènes cinématique, se montrant parfois forcé seul Daniel Beretta qui double Fisher ( et qui est également la voix française d’Arnold Schwarzenegger ) s’en sort bien, habitué de la série et des rôles de brute épaisse.


Ça te fais quel âge Sam ?

Manette en main on est dans un Splinter Cell classique, trop classique même, à tel point qu’on se dit que la série aurait mérité un bon coup de balais pour dépoussiérer le gameplay. Si ce n’est pas catastrophique, Sam se montre toujours un peu rigide à déplacer, et quelques actions se font de manière un peu hasardeuse. On se surprendra donc à agripper le mauvais rebord dans des moments tendus, ou à pester contre Sam qui se met debout après certaines actions et nous expose à une jolie détection qui déclenche l’alerte en prime. Ce genre de petits problèmes arriveront quelque soit le type de gameplay que vous choisirez.

C’est d’ailleurs la principale promesse de cet opus, proposer 3 types de gameplay différents. La 1ère approche se veut plus traditionnelle, dans la lignée des premiers opus ( notamment Chaos Theory pour lequel vous verrez pas mal de clin d’oeils ) et nécessitera une discrétion maximale. De quoi contenter les fans de la 1ère heure me direz vous ? Pas vraiment, en effet, les petits soucis de jouabilité énoncés plus haut plombent un peu le côté infiltration sans faute, de plus les checkpoint se veulent très mal placés, nous obligeant régulièrement à refaire de grandes portions de la mission en cas d’échec. Frustrant donc. La seconde manière de jouer, est l’autre extrême : bourriner. Dès que vous aurez accumulé assez d’expérience et d’argent vous pourrez vous offrir une armure lourde ( plus que nécessaire pour jouer de cette manière ) et de nouvelles armes et accessoires mortels pour faire d’avantage de dégâts. Cette manière fonctionne, mais enlève à mon sens toute la saveur de la série qui n’est clairement pas au niveau, du moins dans cette approche, des autres vrais TPS type Duck And Cover comme Gears Of War par exemple.

Finalement il vous restera donc la voie du milieu qui se montrera la plus grisante. Vous pourrez donc vous amuser à dégommer à tout va, en toute discrétion, pour tenter de faire le plus de victimes possible sans déclencher une seule alerte. Vous pourrez à ce sujet toujours compter sur le marquer et exécuter apparu dans Splinter Cell Conviction, mais qui disparaîtra cependant dans les deux derniers modes de difficulté. C’est donc les mécanismes de Conviction qui fonctionneront le mieux et se montreront moins frustrants, pour le plaisir des uns, ainsi que le malheur des autres .


T’es bien beau mais t’es un peu con.

Techniquement, comme à son habitude, le jeu se montre très convaincant, affichant des personnages bien modélisés et détaillés, ainsi que des décors variés et convaincants, les effets de reflets sont également saisissants,pour peu que vous possédiez une bonne config. Le problème c’est l’IA, capable du meilleur comme du pire. Dans ma partie, j’ai croisé des gardes capable de vous contourner pour vous piéger durant les fusillades, ou de vous repérez au moindre bruit ou même de réagir quand une porte est ouverte ou qu’un autre garde ne se trouve plus sur sa ronde car vous l’avez éliminé. J’ai aussi croisé des idiots qui ne broncheront pas si vous faites du bruit à 30 cm d’eux, ou ne réagiront pas quand vous tirerez sur l’ampoule au dessus de leur tête . Plutôt inégal donc. Enfin, concernant la bande son, en sus des doublages français peu convaincants, on notera l’absence d’Amon Tobin sur les musique du jeu, donnant lieu à des thèmes plutôt discrets et peu marquants, en revanche les bruitages eux sont plutôt bien retranscris, notamment pour le bruit des armes.


Bienvenue à bord

Entre chaque mission, vous serez à bord du Paladin, sorte de menu interactif à mi chemin entre le nomade de Metal Gear Solid 4 et le Normandy de Mass Effect. Vous pourrez discuter avec les membres de votre équipage pour débloquer de nouvelles missions, ou alors des améliorations pour le Paladin, ce qui se traduira par de l’équipement supplémentaire sur le terrain. C’est également sur le Paladin que vous pourrez améliorer votre équipement, acheter et customiser vos armes ou encore accéder à toutes les missions et briefings. À ce sujet, vous mettrez environ 6h pour boucler l’histoire principale en mode normal. C’est assez peu, mais viennent se greffer un paquet de missions secondaires, jouable seul ou en co op en ligne ( pas de co op locale sur PC merci ubi ! ). De quoi gonfler quelque peu la durée de vie.

Le mode multi compétitif Spies Vs Mercs fait également son grand retour, opposant des mercenaires jouable en vue subjective pour protéger des points sur la map, aux espions, qui se jouent de la même manière que Fisher en solo, et qui seront bien moins résistant mais plus agiles, plus furtifs et dotés de gadgets. Ce mode pourra se jouer à 2 contre 2 ou 3 contre 3 comme selon vos préférences. Un plus non négligeable donc, car vous ne trouverez aucun autre jeu proposant un mode multi joueur comme celui ci. On se retrouve donc avec une durée de vie des plus honorable pour peu qu’on veuille faire toute les missions, les succès, déverrouiller tout l’équipement et s’atteler au mode multijoueur, qui permettra également de débloquer du contenu pour son personnage.


Conclusion : 6.5/10

Décevant, en tous cas pour le solo, la faute à un gameplay vieillissant, une histoire peu folichonne et un jeu d’acteur forcé. Néanmoins le jeu n’est pas dépourvu de qualité, le contenu y est très généreux et vous passerez de bons moments que se soit en solo / co op ou bien en compétitif. Reste que comme Conviction, cet épisode ne ravira pas les fans de la 1ère heure, en étant un bon jeu, Blacklist demeure un Splinter Cell médiocre, et on sent d’avantage que la licence peine à trouver sa place depuis quelques épisodes et c’est bien dommage.

Par Gonzo

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