Test de Tomb Raider (XBOX 360)

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Ah Lara. Voilà plus de 15 ans que tu sévis sur nos consoles de salon, portables et PC. Après un fort succès au milieu des années 90, la franchise Tomb Raider enchaina les épisodes, hit sur hit, avant de doucement s’essouffler. On croyait Lara Croft morte après le passage de Tomb Raider : l’Ange des Ténèbres qui fût un véritable navet. Crystal Dynamics nous prouvera que non en reprenant les rênes de la série nous proposant Tomb Raider : Legend (2006), Tomb Raider : Anniversary (2007) ainsi que Tomb Raider : Underworld (2008).

Bien que les trois derniers épisodes cités fussent de bons jeux, la recette commence sérieusement à prendre la poussière et n’offre guère plus de surprises. C’est ainsi que nous vient aujourd’hui Tomb Raider, une réécriture complète de l’histoire de Lara Croft par ses nouveaux papas attitrés de chez Crystal Dynamics.


Un nouveau souffle

Soyons clair, bien que cet épisode veuille expliquer les différentes étapes parcourues par Lara avant d’atteindre le stade d’aventurière aguerrie telle que nous l’avons découvert en 1996 sur nos consoles de l’époque, il ne s’agit pas d’une préquelle au tout premier Tomb Raider mais bel et bien d’un reboot. Ainsi, Crystal Dynamics nous offre l’opportunité de découvrir une Lara Croft âgée de 21 ans non pas dans les années 80 ou 90 mais bien à une époque proche de la notre. Embarquée sur un navire dénommé l’Endurance, Lara est membre d’une équipe d’explorateurs envoyés dans des îles proches du Japon à la recherche du royaume Yamatai. L’Endurance fera naufrage au large d’une île lors d’une violente tempête, séparant Lara du reste du groupe. C’est ici que votre aventure commence.


La naissance d’une survivante

Isolée du reste du groupe, Lara devra d’elle-même subvenir à ses besoins à travers se monde semi-ouvert qu’il nous est offert d’explorer. Si le début du jeu propose de s’échapper d’une caverne gardée par un fou (la fameuse scène diffusée lors de l’E3 2012), il vous faudra par la suite trouver un endroit où passer la nuit et trouver de quoi se nourrir. On ne tardera pas à découvrir notre premier camp ainsi que notre première arme : l’arc. Une fois cette arme acquise, l’heure de la chasse a sonné. Lara devra tuer son premier gibier. Voilà d’ailleurs un point décevant de ce Tomb Raider que Crystal Dynamics nous avaient pourtant rabâchés. L’aspect survie tient clairement du gadget. Chasser des animaux, cueillir des plantes, ne vous apportera rien de plus que des points d’XP supplémentaires qui vous permettront de débloquer des points de compétences via les fameux camps.

Lorsque vous trouvez un camp, se dernier aura la plupart du temps trois fonctions. Comme dit plus haut, vous pourrez débloquer des points de compétences avec l’XP amassé. Ces compétences sont divisées en trois sections : Survivant, Chasseur et par la suite Bagarreur. Le premier est clairement voué à améliorer les sens de Lara, le second à mieux la familiariser avec les armes et le derniers à débloquer des Finish Moves au corps à corps et des techniques de parade. Les camps sont aussi les lieux dans lesquels vous pourrez améliorer vos armes grâce à du matériel contenu dans des caisses accessibles de plusieurs façons. Pour finir, les camps seront également le moyen de revenir à un endroit antérieur de l’aventure et d’ouvrir des passages alors restés inaccessibles car vous n’aviez pas encore le bon item pour l’ouvrir.


Un changement d’orientation, certes, mais n’oublions pas les fondamentaux

La nouvelle direction donnée à Tomb Raider par Crystal Dynamics en aura choqué plus d’un, à tel point que certains détracteurs auront craché sur le titre, l’annonçant comme un Uncharted de bas étage. Il faut se l’avouer, il à des similitudes entre ce Tomb Raider et le titre de Naughty Dog. Cependant, même si les gunfights avec système de couverture à l’appui ainsi que des séquences au QTE sont présentes, les développeurs n’ont pas oubliés de faire crapahuter notre petite Lara un peu partout et de proposer des tombes cachées avec énigmes à la clef. Au nombre de sept, les énigmes ne vont malheureusement pas chercher bien loin. Elles reposent principalement sur l’utilisation des éléments (Eau, feu, vent,…) et, pour un peu que vous ailliez un soupçon de jugeote, elles ne vous tiendront pas plus de 5 minutes en haleine.


Une ambiance qui claque

Ce Tomb Raider est beau. Disons-le franchement. Si le rendu déboite sur PC, les consoles n’ont pas à rougir. Mettons de côté certaines textures un peu moyennes vues de trop près et un léger aliasing, Crystal Dynamics nous livrent là un travail sublime, bourré de petits détailles, une ambiance souvent délicieusement macabre et des points de vues saisissants. Dommage que certains lieux soient beaucoup trop sombre, même torche en main. Cependant, il est toujours possible de booster la luminosité à votre guise. Quant aux nouveaux traits de Lara, cette dernière fait – enfin – moins office de poupée gonflable pixélisée. Pour une fois, elle parait beaucoup plus humaine, plus réelle que par le passée. Niveau sonore, on retrouve Jason Graves aux manettes (Dead Space 1, 2 & 3, F.E.A.R. 3, Prince of Persia : The Two Thrones…) avec des thèmes discrets mais efficace et d’autres plus intenses lors de phases d’action. Le doublage FR reste de bonne facture même si la version anglaise reste plus convaincante et naturelle.


Du multijoueur à la clef

Comptez environ une dizaine d’heures pour venir à bout du solo sans prendre la peine de finir le titre à 100%. Malgré une petite déception quant à la manière de venir à bout du grand méchant de l’histoire, le scénario sur fond d’île hantée par une Reine cherchant à revenir d’entre les morts se laisse suivre et se révèle fort plaisant même si décousu par moment. Pour ceux ayant crachés sur la fin de Tomb Raider, la cinématique finale annonce clairement une suite au titre et est, à mon goût, moins scandaleuse que certaines autres licences sur le marché enchainant des suites directes d’un titre à l’autre tous les ans. Une fois le solo bouclé, vous serez libre de retourner en jeu afin de récolter les derniers items que vous auriez omis de collecter lors de votre premier passage. Ce sera également l’occasion de redécouvrir certains environnements sous un jour nouveau et de mieux apprécier le travail fourni par Crystal Dynamics.

Si le solo ne vous aura pas suffit, sachez que du multijoueur est également de mise dans ce Tomb Raider. Sans être révolutionnaire pour un sous, il se révèle néanmoins sympathique et vous proposera d’affronter vos amis ou bien d’autres joueurs du monde entier à travers quatre modes de jeux (Free for all, Team Deathmatch, Rescue et Cry for Help). Un plus bienvenu sans pour autant empiéter sur le solo et vice versa.


Gamerslive lui accorde la note de 8,5/10

Ce fût un pari osé et dangereux mais Crystal Dynamics nous ont prouvés qu’ils savaient sur quelle pente ils se lançaient. Ce Tomb Raider nouveau est une franche réussite. Malgré quelques petits défauts, les petits gars de San Francisco ont su redonner du sang neuf à une série que l’on croyait en perdition. Il me tarde de voir ce que nous réservent Crystal Dynamics pour la suite en espérant qu’ils nous offriront une expérience encore plus épique et plus riche, sans tomber dans le piège d’une certaine licence dont je tairais le nom, qui nous a offert jusqu’ici une série en dent de scie où le plaisir d’un épisode à l’autre était bien inégal.

Par Shane Valentine

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