Test : Final Fantasy Type 0 HD

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Arrivé contre toute attente en même temps que la démo du tant attendu Final Fantasy XV, ce Final Fantasy Type 0 HD est le remake de l’épisode du même nom sorti sur PSP en octobre 2011 au Japon uniquement. Ce remake nous propose de prendre part à une guerre dans l’univers du Fabula Nova Crystallis (le même univers que la trilogie Final Fantasy XIII) en rejoignant les 14 personnages jouables du jeu. Mais est-ce que le fait de sortir ce jeu quasiment 5 ans après tient toujours la route ?

Autant le dire tout de suite, cet épisode un peu spécial de Final Fantasy va en surprendre plus d’un, mais pour expliquer cela, revenons à la base de cet opus.


Final Fantasy Type 0.1

Sorti en 2011 sur une PSP en fin de vie, Final Fantasy Type 0 arrive donc sur le marché en tant que baroud d’honneur de Square Enix pour la PSP. De ce fait, le jeu utilise donc au maximum les capacités de la console portable de Sony, si bien qu’il s’étale sur 2 UMD.

Le jeu se propose donc dans une forme portable, des cut-scènes partout, une caméra à peu près pratique sur une console portable et un système de quêtes propice à ce style.

Mais voilà que l’idée d’un portage/remake germe dans leurs esprits pour apporter ce jeu loin des contrées japonaises desquels le jeu n’est encore jamais sorti. Mais comment motiver les joueurs à acheter au prix fort la version HD d’un épisode PSP sorti 5 ans auparavant ? En offrant la démo de Final Fantasy XV avec bien sûr, mais nous n’étudierons pas cette démarche marketing durant ce test,ni la démo d’ailleurs, alors plongeons ensemble dans ce « Final Fantasy d’un nouveau genre ».


Mais tout a changé lorsque l’empire Milites voulut prendre le pouvoir.

Final Fantasy Type 0 HD se déroule sur le continent d’Orience, qui se trouve en guerre et ce dès le début du jeu. Une guerre à sens unique et accueillant: magies, I’cie, machines selon le royaume dans lequel vous vous trouvez.
Le jeu s’ouvre alors sur l’attaque de la région de Rubrum par l’empire Milites qui neutralise les pouvoirs du cristal que la ville détient, incapacitant de ce fait les personnes sur place en leur coupant la capacité d’utiliser la magie. Suite à ce départ déjà bien sombre, le jeu nous montre les derniers instants d’un messager et de son destrier le chocobo. Je ne dirais pas que cette scène peut vous choquer, du moins pas pour ceux ayant vu au moins un trailer du jeu, vu le nombre important de fois où l’éditeur l’à utilisé pour dire à quel point son jeu était sombre, mais bon passons. Juste après, nous faisons la connaissance de la classe Zero, les héros de l’histoire. C’est donc après le passage tutoriel obligatoire, qui se déroule lors de l’attaque, pour vous familiarisez au gameplay que vous faites la rencontre de l’ensemble de l’équipe.

Au nombre de 14, ces personnages sont jugés comme étant les sauveurs de l’Akademeia et du haut commandement du dominion de Rubrum. Ce seront donc eux que vous dirigerez durant tout le jeu. Ces personnages sont bien évidemment tous différents les uns des autres et c’est au cœur de l’école que vous pourrez en apprendre plus sur chacun. À vous donc de fouillez toutes les zones, de faire des aller-retour avec chaque personnage pour mener à bien les missions que l’on vous confiera. Car si vous ne dirigez qu’un personnage sur la carte, pour certaines missions qui réclament un personnage bien précis vous devrez faire un changement de personnages à un point de sauvegarde.

Suite à toutes ces péripéties, votre groupe d’adolescents se voit confier la tâche de sauver la région au début du jeu, en réussissant les missions que l’on vous confie. Cela peut allez de la mission classique « tuer 3 ennemis précis » à « reprenez telle ville à l’ennemi». Entre chaque mission, vous aurez un peu de temps pour vous afin de développer l’histoire du groupe, ou d’augmenter leurs niveaux.

Pour terminer avec la trame scénaristique du jeu, disons que celle-ci n’est clairement pas le point fort du jeu, elle n’est pas mauvaise en soi, nous passons rapidement du côté sombre du début du jeu à une ambiance plus typique des Final Fantasy en peu de temps, mais concrètement ce n’est pas suffisant. L’histoire de la classe Zero n’est que peu détaillé, on s’attarde plus sur Rem et Machina, les deux derniers arrivant, ce qui est dommage vu que les interactions entre chaque membre de la classe Zero sont au final assez limitées.

En fait, le principal problème du jeu vient de la façon dont l’histoire est racontée, idéal dans un contexte console portable, avec beaucoup de cut-scènes, des personnages qui ne bougent pas durant les cinématiques, et des fondus sur du gameplay qui vous font marcher 5 mètres pour vous relancer dans une autre cinématique, sur une console de salon ça ne passe pas.


 Je pars en Aventure !

Après le scénario, passons au gameplay du jeu. Avec 3 niveaux de difficulté proposés dès le début, chacun y trouvera son plaisir, bien que le jeu propose quelques pics de difficultés lors de certaines séquences. De plus il est possible de changer le niveau de difficulté entre chaque mission sans pour autant se voir pénaliser par le jeu.Une fois fini, vous débloquer le mode New Game+ qui vous permettra de garder niveaux, compétences… et vous ouvrira de nouvelles routes et vous débloquera du contenu supplémentaire qui vous permettra de faire le point sur certains événements du jeu.Mais attention, car même si l’entrainement de 14 personnages peut s’avérer long (même si vous pouvez enchainer les combats avec les vagues d’ennemis arrivant à la fin de chaque combat) je vous recommande de le faire, car une différence un peu trop forte entre vos personnage et l’ennemi et vous ne tiendrez pas longtemps devant eux.

Pour l’entrainement des personnages, c’est simple, si vous ne vous entrainez pas vous ne vous améliorez pas. Vous devez donc utiliser chaque personnage ( ou tout du moins, être dans l’équipe ) afin de voir leur niveau augmenter. On aurait aimé un moyen un peu plus rapide pour augmenter les niveaux de la classe Zero, mais bon passons.

Le gameplay de chaque personnage est à prendre en compte. Vous passerez donc un bon moment à vous familiariser avec chacun des héros, à connaitre les effets de chacun de leurs sorts et aussi à vous battre avec la caméra.La caméra n’est pas du tout optimisée pour un jeu salon et vous allez vous énerver contre elle. Par défaut, le verrouillage de l’ennemi se fait en maintenant la touche R1, ce qui n’est pas du tout pratique. Vous le passerez donc très rapidement en automatique afin de pouvoir jouer à peu près normalement.De plus ce verrouillage des ennemis vous permet de récupérer l’anima sur leur cadavre. Cet anima vous permettra d’améliorer votre magie. Mais le simple fait de récupérer cette anima peut être déplaisant. Entendez par là que le jeu ne vous simplifie pas la tâche. Entre verrouillez l’ennemi et récupérer l’anima , le jeu stagne sur le verrouillage encore un peu de temps après. Une récupération automatique aurait été le bienvenu puisque cela peut vous mettre en danger si des ennemis vivants se trouvent encore dans les parages.

Et avec cela, rajoutez la caméra qui peut être votre alliée ou devenir complètement folle au point de rendre à certains moments le jeu presque injouable.

Mais ce n’est pas tout concernant le verrouillage de l’ennemi, puisque la mécanique de gameplay la plus importante du jeu se déroule à ce moment-là : la marque fatale. À certains moments le marquage sur l’ennemi deviendra jaune ou rouge, à vous de l’attaquer au bon moment pour peut-être l’éliminer instantanément. C’est une bonne idée pour un jeu de ce type, à la condition de savoir comment ce l’approprier, car avec certains personnages comme Jack avec son katana qui est très rapide d’autres comme Trey et son arc demande un temps de charge ou alors King, qui grâce à ses deux six-coups peut réagir en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Chocobo, mais auquel il faut un peu de temps pour recharger, temps durant lequel il est complètement vulnérable.

Autre point du gameplay, les attaques des personnages. Outre l’attaque basique et celle concernant l’esquive, il vous reste deux boutons pour les compétences et les sorts. À vous de bien choisir quelles compétences pour quels personnages, car deux compétences c’est plutôt léger. On y voit l’héritage du jeu PSP, car sur la manette la touche L2/LT et R2/RT ne servent à rien, et c’est bien dommage, car cela aurait pu rajouter un peu de pep’s au gameplay.

Pour la construction des niveaux, on sent que c’est un jeu PSP, des couloirs, des zones un peu plus grandes et encore des couloirs. Chaque zone est parsemée d’ennemis pour ne pas casser le rythme, et avec des transitions entre chaque zone avec fond noir. Les points de sauvegarde se font assez discrets mais ne sont pas rares pour autant. Vous avez aussi la possibilité de quitter la mission en cours en gardant l’expérience gagné lors de cette mission.C’est dommage que le reste du jeu n’ait pas été amélioré entre les deux versions. Par exemple, l’achat d’une nouvelle arme, vous ne pouvez pas comparer les statistiques avant de l’avoir en main, ce qui est fort dommage.

Et pour finir parlons rapidement de la musique. Outre les classiques de l’univers, les musiques composées pour le jeu collent bien à l’univers guerrier du jeu, même si on sent que le compositeur Takeharu Ishimoto (ainsi sur Crisis Core et The World Ends with You) ne s’est pas encore lâché à 100%. Mention spéciale à la musique « The Beginning of the End ». (sauf la version du prélude du jeu que je n’ai pas aimé personnellement).


En conclusion, Final Fantasy Type 0 HD n’est pas un mauvais jeu en soi. Mais n’est pas non plus un excellent jeu auquel il aurait fallu nécessairement un remake HD. Comprenez par-là que la refonte des graphismes (qui n’est pas terrible au passage) n’a probablement qu’un prétexte pour vendre des palettes de démo de leur prochain jeu au prix fort. On peut donc dire que ce jeu trouvera son public cela va de soi, mais laissera un gout armer dans la bouche de beaucoup d’entre nous.

Note finale 65% bof bof mais...


Miettos-San, le 16 avril 2015

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