Test de Epistory : Typing Chronicles

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Un voyage épistolaire où vous écrivez à une machine des mots générés aléatoirement à titre de romance matricielle bizarre ? Il faut avoir l’esprit large pour ça. Et les doigts agiles, même si les hurlements de Courtney Love pendant que vous lisez les idiomes que vous devez retaper vous connecte à un synchrone métavers parallèle, Youtube. Ce dernier tourne gentiment sur votre écran de droite (le plus petit : 27”) et vous fait gonfler les veines à balancer 62 noms communs à la minute. Tout le monde n’aimera pas, c’est garanti. Pour ceux qui ont eu une inspiration à ces murmures, il est l’heure de se plonger dans ce jeu original et artistique qui nous emmène dans un déluge digital de masse. La première heure de jeu est une vogue pour vous chauffer, ni trop de vitesse demandée ni trop de complications dans les termes utilisés, c’est là que vous découvrez l’interface maline et rétro qui charme les yeux de ses paysages cubiques et de ses créatures innocentes que vous ne pouvez pas tuer. Vous n’arrivez pas à suivre ? On rentre dans le vif !


Vous débarquez dans un pays plein de poésie, attelé à une sorte de renard géant qui se déplace avec des touches pas très commodes : E, F, I et J. Quand un passage destructible se pose devant vous, une pression sur Espace lance l’algorithme et c’est l’heure de la sténo, pour un seul mot d’abord et plus tard parfois une litanie. Comme je vous ai déjà dit : il s’agit de taper du clavier AZERTY, QWERTY ou autre selon vos convenances intimes et/ou votre religion personnelle. C’est rapidement un festival, des bêtes spotent de partout à la fois à chaque fin de chapitre et la sueur coule. Un genre de corrida où vous êtes le taureau, à la différence duquel vous êtes armé d’un clavier Logitech presque neuf (12 ans d’âge) pour montrer les muscles. Parfois, il faudra débiter des absurdités, ça rend le jeu mordant de déroute tant les suites de lettres peuvent être bordéliques dans certains défis. Mais Violet Orlandi chante Radioactive et ça vous détend. Si vis pacem, mettez la musique adéquate ! Vous croyez que vous allez vous en sortir aussi facilement ? Le ton va monter. Il va pleuvoir des suites de tapuscrits, au ton baroque dans les meilleurs moments. Et ça vous enchantera, vous ne vous attendiez pas à une telle adversité lexicale. Sur votre 32” c’est une manif’ de lutins ésotériques qui s’époumonent. De quoi filer le tournis, vos yeux scannant jusqu’à 8 positions sur l’écran et toutes les lettres de l’alphabet latin sur votre engin aux 120 touches. Une horreur pour les consoleux…



Sinon, on se balade pas mal, tout à fait tranquillement, en prenant le temps de saisir les nuances de couleurs dans l’habillage du programme. Un côté mignon qui sert de pause entre les férias et qui a aussi son gameplay propre, à savoir des énigmes disséminées dans les prés, les déserts ou les forêts qu’il s’agira de résoudre de façon intelligente plutôt que dextériste cette fois. Attention à vos mouvements ! Un coup à côté et il faut tout recommencer… Diabolique ? Franchement, ça va. Bon, parfois c’est un peu capillaro-tracté mais on gère sans trop se martyriser et ça ne sonne jamais la mort. Au contraire des créatures infernales qui se jettent avec gourmandise et en groupe sur votre superbe et vous assassinent d’une seule friction. C’est l’avalanche et un début d’expérience de la dyslexie. Ca vous fait peur ? Les portes de l’aperception restent à franchir. C’est là que la donne change encore : maintenant, vous avez le mode glace et le mode feu, en alternance dans une arène transformée en carnaval. Woot ! Rien ne vous arrête de toute façon, vous êtes un coriace. Et voilà dejà que trois heures sont passées.



Votre avatar se customise avec des pouvoirs divers au fil de l’aventure, comme les brûlures ou les combos améliorés, rendant l’odyssée plus complexe au fur et à mesure, avec une progression soignée qui ne vous fait pas perdre la tête définitivement. Ca devient vite tendu quand même. Ne vous attendez pas à truc si casual que ça, vous vous tromperiez de chemin… C’est le moment de profiter de la reprise de Uprising par Halocene et, encore, Violet Orlandi, votre nouvelle drogue. Vous commencez à capter de nouvelles dimesions. Joie ! Vous dégustez le métavers. C’est presque trop. Tant pis, ça valait bien 15 balles. Vous perdez au combat final ? Vous vous y remettez, en mode die and retry. La machinerie devient hardcore, n’est-ce pas ce que vous cherchiez depuis vos cours de secrétariat le long d’un BEP Comptabilité qui vous a servi de vacances ? Moi, oui.


Tout ça n’était pas clair ? C’était l’effet recherché ! Je pense que le mieux qu’il vous reste à faire c’est de regarder la vidéo pour mieux comprendre de quoi il s’agit : une véritable épreuve de force pour beaucoup, un pandémonium de lettres en liberté qui vous agressent sous la couverture d’un bestiaire fantastique. A tout dire, un must have. Rompez !


Par Seraphinmagik

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