Test de Red Orchestra II : Rising Storm (PC)

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A mi-chemin entre un Battlefield et un ArmA, Red Orchestra est un FPS que se veut réaliste sans pour autant tomber dans la simulation. Cette série jouie d’une ambiance et immersion forte, essayant de retranscrire au mieux la brutalité des combats en évitant de glorifier ces derniers. S’étant concentré pendant les deux premiers épisodes sur les fronts de guerre Russe/Allemand, ce premier Addon de la série se focalise plus sur la guerre du pacifique entre japonais et américain, toujours en reprenant ce qui a fait le succès de cette série. 

Si la série Red Orchestra n’est pas aussi connue que ses homologues par le grand public, il n’en reste pas moins une très bonne série à découvrir, qui risque d’en surprendre plus d’un. En effet l’équipe Tripwire Interactive n’a pas cherché à faire un FPS à la sauce Battlefield ou Call Of Duty, ici la tactique est réellement mise de rigueur, un joueur qui court partout en tuant tout ce qui bouge ne fera pas pencher la tendance d’une bataille alors qu’une escouade bien soudé quand elle fera très nettement une différence en jeu. Alors oui, on flirt plus avec le réalisme que l’arcade pur, ce qui risque d’énerver bon nombre de joueur non habitué à ce style de jeu !


Une prise en main pas si facile que ça.

« Yaaaameteeee ! » Voilà ce que vous allez risquer de crier si vous découvrez ce jeu ! Car ce jeu est une véritable purge les premières heures, mais une bonne purge ! Rising Storm remet à plat toutes les bases des FPS actuels, ici vous apprendrez à vos dépens qu’il ne faut pas courir n’importe où et que la moindre petite touffe d’herbe est propice à cacher un soldat qui attend sagement sa victime alors oui, les premières heures de jeu sont éprouvantes mais il est vivement conseillé de tenir bon, de le prendre en main quoi qu’il arrive, même si cela est difficile dans un premier temps. Red Orchestra intègre un système de couverture pour vous aider, un peu particulier au premier abord mais diablement efficace une fois pris en main, il est effectivement possible via une simple pression de touche de se cacher derrière n’importe quel élément du décor et ils sont très nombreux autant de cachettes possibles que de poins à surveiller. Mais une fois derrière votre couverture, encore faut-il être efficace, encore une fois l’équipe de Tripwire à reprit les bases de ses précédents softs, vous aurez donc deux possibilités, relevé discrètement votre petite tête pour observer ce qu’il se passe devant vous, ou bien d’un simple clique gauche vous mettre en joue vous exposant ainsi plus, mais vous laissant libre accès pour un petit frag, voir plusieurs ! Car oui, dans ce jeu une balle peut signifier la mort tout va dépendre de l’endroit touchait, par exemple une balle qui vous touche au torse ou dans la partie basse du corps vous handicapera seulement le temps de vous bander, par-contre si la balle de votre adversaire vous touche à un endroit vital du corps (cœur/tête/artère) vous serez à terre directement en entendant votre soldat hurlé de douleur. Mais il n’y a pas que l’endroit qui compte, la calibre aussi va jouer, à savoir par quoi il va être tié et si la balle sera directe ou indirecte, pour donner un exemple si vous canardez un joueur derrière des blanches de bois avec un pistolet, vous n’aurez pas autant de chance de le tuer qu’avec une mitrailleuse lourde qui aura un calibre et une force d’impact beaucoup plus importante. Voilà les petites subtilités nombreuses qu’apporte le gameplay de ce soft et elles sont nombreuses ! Une véritable joie et force que le jeu apporte ! D’ailleurs je ne pouvais pas finir la partie gameplay sans parler d’une petite nouveauté sur ce Red Orchestra, si à l’époque les deux camps se différencié par un changement de skin et d’arme, cette fois-ci chaque camp à une spécificité en plus que l’autre n’a pas. Les Américains possèdent le Lance-Flamme, une arme destructrice qui nettoie les tranchés très rapidement, alors que chaque japonais possèdent une capacité propre le « Banzai », cet atout propre aux nippons permet de faire des charges avec une baïonnette ou un katana, seul il n’a pas grand intérêt mais en groupe il s’avère très utile, cela a pour effet (en groupe) de galvaniser votre soldat le rendant presque insensible aux balles pendant quelques secondes du moment qu’elle ne touche pas un point sensible du corps ! Ce qui permet de faire des charges épiques avec des soldats qui hurlent « BANZAÏÏÏÏ » en direction de l’ennemi !


Un peu daté, mais toujours aussi bon !

Même si le titre ne veut pas glorifier les combats et recherche plus à retranscrire la guerre de façon brute, le soft réussi à rendre les combats épics ! En effet un gros travail sur la réalisation sonore se fait sentir dès les premières minutes, ça crie et ça tire sur un fond de musique épic. De quoi plonger le joueur dans une certaine transe les premières heures de jeu, vous vous sentirez mal quand vous entendrez votre soldat crier de douleur à cause d’une balle dans le bras, ou l’entendre gémir (ou injurier l’ennemi) car l’un de vos collègues vient de se faire tuer juste à côté de vous, ici les soldats ne sont pas des surhommes, mais des hommes comme vous et moi. Et la musique à double tranchant n’arrangera pas les choses, tantôt épique si vous êtes dans l’équipe qui domine et tantôt dramatique si vous êtes sur le point de perdre, ce changement se fait très subtilement et il faudra une oreille avisée pour entendre le changement. Même si l’ambiance sonore est un énorme atout, la réalisation graphique commence à prendre de l’âge, très agréable à regarder mais montre rapidement ses limites. Heureusement il en faudra beaucoup plus pour lâcher ce Red Rochestra II !


Des heures et des heures sur le champ de bataille !

Il est très difficile d’estimer un nombre d’heure pour un jeu exclusivement multijoueur. Mais pour donner une durée approximative, il vous faudra une centaine d’heure si vous comptez tout débloquer, avec la possibilité d’upgrader ses armes selon le temps d’utilisation et le nombre de kill, avec la possibilité d’augmenter une classe particulière cela rend le jeu très long. En plus des nombreuses cartes du jeu, 4 modes de jeu s’invitent à la partie ! Ce qui amplifie l’envi de découvrir une carte sous un mode, puis un autre. En plus de ça, une forte communauté propose des cartes inédites ce qui remplit le catalogue déjà bien fourni du jeu.


Conclusion : 8.5/10

Sans tomber dans la simulation d’un ArmA ou l’arcade d’un Battlefield, Red Ochestra II Opération Rising proposera un jeu réaliste avec une ambiance forte. Unique en son genre il poussera le joueur à revoir ses bases sur les FPS multijoueur, ce qui permet d’avoir un nouveau regard sur ce style de jeu. Même si la réalisation date un peu, il faut se l’avouer, ce jeu mérite une place dans votre ludothèque si vous possédez Red Ochestra II : Heroes Of Stalingrad. Un très bon addons qui devrait se montrer en exemple face à des DLC futile ou d’autre Addon sans internet !

Par StickyRize

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